Concours de RP #2

Bonsoir à tous,
Comme le dernier concours n'a été que peu suivi, celui là sera le dernier si il n'y a pas plus que 5 participants...
Comme la dernière fois, ce RP est libre, chacun est sur le thème qu'elle ou qu'il veut. Mais:

-Un seul RP par personne
-Le RP doit être très clairement de vous
-Les RP, pour être recevables, doivent impérativement être postés à la suite sur ce topic
-Pas de plagiat
-300k crédits de premier prix; 200k crédits de deuxième prix, 100k crédits de troisième prix...
À vos plumes

Terminé au 01/02/2010.

Fin du vote au 11/02/2010

L’amiral Lord Diems était nerveux, il venait de réservoir un communiqué qui lui demandait de faire cape sur la flotte ennemie sans attendre.
-Ils sont fou à lié ! L’ennemie a des vaisseaux deux fois plus gros que les n’autre.
-Amiral, si je peux me permettre. Nous sommes deux fois plus nombreux qu’eux et nous disposons de sasse d’abordage. Si nous parvenons a envoyé un détachement de soldat d’élite avec leurs droïdes, ils pourront sans mal …. Je reçus une tape à l’épaule
-Mon garçon. Tu es formidable. Je n’y avais pas pensé… Je vais voire comment organisé sa.
Quel est ton nom déjà ?
-Lieutenant Femer, Sir !
-Et bien Lieutenant, si nous survivons à se combat et nous survivrons. Je te ferais nommer Vis-amiral.
-Merci, sir !
Il me salua et me donna ma journée

Le lendemain matin vers 8h, nous fûmes réveillés par la voix de l’amiral qui sortait des haut-parleurs « Branle-bas de combat ! Tous à vos poste ! Briefing des officiers inférieur dans deux minutes ! » ;
Je ne m’étais pas déshabité se qui me permis de trouvé une place accise pour le Briefing.
-Se sera simple; commença immédiatement le Vis-capitaine ; les chasseurs doivent protéger les vaisseaux d’abordage, une fois l’abordage réussi les unités d’élite sécuriseront la zone jusqu'à se que les bombes sois en place et boum on rentre chez nous.
Pas de question ?
Un jeune officier leva la main
- Les vaisseaux ennemis ne risquent pas de nous mètre en pièce ?
-D’après le simulateur, nous risquons de perdre quelque chasseur tout au plus. Plus de question ? Bien en avant !
Le vis-capitaine mentait. Je le savais.
Je rejoignis immédiatement mon unité
-à vos pièces les mecs ! Sa va chauffer. Position défensive
Tous mes hommes se mirent dans leurs chasseurs. La mission était simple : mourir pour la patrie.

Mon corps flotte dans l’espace, un masque à oxygène sur le visage. La bataille venait de commencé depuis quelque minute seulement quand une torpie avait explosé sur la rampe de lancement de mon unité. J’avais voulu montré l’exemple en sortant le premier. Sa m’avais sauvé : tous mes hommes sont mort dans l’impact, tendit que moi, mon chasseur m’avait protégé. Merci mon grand.
Je me réveil, le coque-pite est brisé mais il allaire en état de volé. Mon propulseur me permit de le rejoindre. Le lieutenant Ramahne passe devant moi.
-Sa va ? Ils nous ont eux en traitre ses salonards ! Me dit-il
-Je n’ai plus d’unité. Je rejoins tes ordres. Lui dis-je comme seul réponse.

Le combat dura deux heurs mais avant la fin de la première nous savions que nous avions gagné
Je rejoignis mon navire d’attache l’esprit ailleurs : avec mes hommes mort sans combattre sans doute. J’ai réussi à démolir une dizaine de leurs chasseurs et une torpie bien placé m’avait permis de détruire le moteur principal de leur navire Amiral se qui me valu une distinction
Je suis Vis-Amiral. Mais qu’on eu mes hommes mort ? Rien.
Le gouvernement dira qu’ils sont morts aux combats et ils seront aussi tôt remplacés par des pilotes plein d’illusion.
La mort est une délivrance et un fardeau pour les soldats comme moi. Un fardeau que je conte bien ne jamais à faire enduré à mes hommes même si sa arrivera.

162.841 de nos pilotes moururent sur les 200.000 engagé
"quelque chasseur tout au plus"

L'enseigne Shadow Ger regardait depuis de longues minutes le ballet diplomatique, assis à l'entrée des entrepôts du maitre artisan Tanthallas. Ce dernier l'avait embauché quelques mois auparavant pour accompagner et protéger ses vaisseaux-transports lors des livraisons en territoires hostiles.Le pilote ozoïdien n'avait pas son pareil pour distraire les flottes pirates. Mais il fallait bien avouer qu'il n'entendait rien au commerce.... et encore moins à la diplomatie.

Les allers et venues des diplomates de la République Galactique semblaient attirer sont attention. Le regard froid et menaçant propre à ceux de sa race, il siffla:

- Diplomasssssie, toujours de la diplomassssssie... N'en finira-t-on jamais...

Au fond de son atelier, Tanthallas terminait d'assembler les panneaux de titane sur le chassis d'un module de transport de troupe. Il fallait se dépêcher. La journée avait été longue, mais il mettait toujours un point d'honneur à respecter ses engagements et les délais de livraison. Ce module était le dernier d'une commande de 20 pièces.

Satisfait de son travail, il se tourna vers son pilote:

- Qu'est-ce que tu as à t'agiter comme ça, tête de lézard !

Le maître artisan savait très bien que ce sobriquet avait le don d'hérisser les écailles de l'ozoïdien. Mais il l'utilisait lorsqu'il voulait lui rappeler qu'il était le patron. Les ozoïdiens aussi agressifs pouvaient-ils être, pouvaient également faire preuve d'obéissance et de fidélité envers ceux qu'ils respectaient ou qui leur avaient sauvé la vie.

- Ton empire est faible, Maitre artisan. Toujours à rechercher la protection des autres empires. Mon peuple n'accepterait jamais cela. L'univers ne reconnaît que les forts. Les Ozoïdiens l'ont compris depuis longtemps.

- Allons Shadow Ger, « United Federation of Planets - Starfleet » ne peut pas être en guerre contre l'univers entier. Seuls les empires solides et alliés à de puissants compagnons peuvent survivre dans cet univers. Et Starfleet a toujours grandement bénéficié du bras protecteur de La Guilde Spatiale. A notre tour, nous apporterons notre soutien à la République Galactique.

L'Ozoïdien regardait le tumulte de la rue. Il savait que les arguments du Plentropien étaient fondés. Sa nature belliqueuse l'empêchait de l'avouer, mais il était à court d'argument.

Le maitre artisan, le fixa avec un air amusé. La moue de son compagnon ne s'accordait guère avec son faciès reptilien. Il lui donna une frappe sur l'épaule écailleuse et conclut, souriant:

- Et puis ce serait très mauvais pour le commerce !!!
Allons, va donc te changer. Nous irons ensuite au Cercle des amiraux. L'Amiral JeunePicard, lors de son dernier voyage, a livré quelques caisses d'Hydrallmel* qui devrait dérider même les humanoïdes à sang froid de ton espèce.

L'étonnant duo termina la soirée dans la quiétude. Une rude journée les attendait demain. Il fallait encore livrer les modules de transport de troupe et, pour cela, traverser une région de l'univers contrôlée par l'OTAN.

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* Hydrallmel : Alcool à base de miel, reconnu pour ses effets euphorisants, produit par une variété d'insecte originaire de la planète GammaHydrall

Comme chaque matin depuis la fin de la guerre contre le Dominion, achevée voici plus de trois ans, le lieutenant Daniel Valari, chef-pilote de l'USS Excalibur se levait tout sourire pour se diriger vers la passerelle après sa toilette matinale. L'officier tactique n'était cependant pas à son poste, de même que T'Ner, ou même le capitaine et le premier officier! En fait, il était le seul officier supérieur présent!
-Ordinateur, localiser le capitaine Sheridan!
-Le capitaine Sheridan est dans son bureau.
-Ah, et...
-Ils sont tous dans le bureau, monsieur... Je crois que vous y aviez un briefing dans... Il y a une petite dizaine de minutes...
-Aïe! Merci, Enseigne!

La pièce avait à peine changé depuis la fin de la guerre. Elle était bien plus éclairée, plus accueillante, d'une certaine manière. À l'entrée du pilote, l'officier scientifique, le lieutenant vulcain T'Ner, haussa un sourcil. Nina Onezi, officier tactique, bétazoïde de surcroît, perçut -probablement comme chacun- le trouble de l'officier. Le capitaine John J. Sheridan, magnanime, lui accorda même un mince sourire.
-Merci de vous joindre à nous, monsieur Valari. Comme je le disais, cette communication datée de la date stellaire 55468.3, soit voici moins d'une heure, comporte de nouveaux ordres. Nous devons cesser de patrouiller le secteur de la Zone Neutre romulienne afin de reprendre notre exploration.
-Plutôt une bonne nouvelle, capitaine!
-Presque, monsieur Kelley, presque... Il y a eu, récemment, des rumeurs à propos de l'établissement d'un conduit de transdistorsion borg dans un secteur adjacent...
-El-Auria, murmura Lila Wilson, médecin du bord.
-Mais, Capitaine, à son retour, l'USS Voyager a pourtant détruit un conduit menant vers le quadrant, tué la Reine borg et considérablement affaibli le Collectif!
-Certes, Commander, mais ne sous-estimons pas les borgs: si ils ont été affaiblis par la perte de deux reines, contre l'Enterprise-E et le Voyager, rien ne garantit qu'une nouvelle n'ait pas été activée.
-Foutus insecto-robots! Grogna Daniel Valari.
-Organismes cybernétiques, Lieutenant. Corrigea le chef-ingénieur Kelley.
-Bref! Mesdemoiselles, messieurs. Bâtiment en alerte rouge. Monsieur T'Ner, scannez continuellement pour décter une éventuelle présence borg. Monsieur Kelley, je veux que notre ingénierie soit intouchable. Mademoiselle Onezi, équipes de sécurité en état d'alerte permanent, fréquence rotative sur tous les phaseurs et sur nos boucliers, distribution d'armes à l'équipage. Docteur, je veux que l'infirmerie soit prête à faire face à toute blessure, mais n'oubliez pas que si un membre d'équipage a été déjà assimilé, rien ne peut être fait pour le sauver. Ça sera tout. À vos postes.

-Un vaisseau a été repéré. Grille 53-71-3-A32. Activation. Vaisseau identifié: U-S-S Excalibur; Starfleet. Classe Galaxy. Consignes: éviter le contact. Maintenir une distance maximale avant arrivée vers objectif. Activer système de combat.

John Sheridan se dirigea vers le réplicateur de son bureau.
-Thé de Lune, fort, 60°C.
Dans un halo bleu, sous le bruit caractéristique du procédé, une tasse de thé se matérialisa. S'asseyant dans son fauteuil, le capitaine Sheridan songea à la chance qu'ils avaient eu jusqu'à présent. Pas d'incidents majeurs depuis la fin de la guerre du Dominion, mais, désormais, la présence des borgs de le quadrant Alpha n'augurait rien de bon, d'autant que la fin de cette guerre avait par ailleurs laissé cette partie de la galaxie relativement instable, malgré le rapprochement indéniable avec l'Empire Klingon, gage de paix entre la Fédération dont Starfleet était l'organe le plus connu et présent, et les Klingons, conduits par le Chancelier Martok. Au moins, Daniel Valari ne sourirait peut être plus niaisement pendant ses premières heures de service.
Sheridan ouvrit l'un des tiroirs de son bureau et s'équipa d'un phaseur de type 2, l'arme de poing standard. Après avoir terminé son thé, il se leva et entra sur la passerelle de son vaisseau.

L'endroit était bel et bien passé en alerte rouge. Deux gardes se tenaient à l'entrée du turbolift et deux gardes étaient à l'entrée du bureau du Capitaine. Tous les quatre étaient équipés de phaseurs à compression, des fusils redoutables. D'un pas assuré, l'officier commandant pris place dans son fauteuil au centre de la passerelle, à côté d'Alexandra Echenina, son premier officier, tandis qu'une troisième chaise était vide: le docteur devait vaquer à ses devoirs à l'infirmerie. T'Ner scannait, l'œil plissé sur sa console et le lieutenant Onezi tapotait furieusement la sienne dans des "bips" caractéristiques pour faire de son mieux dans la protection du bâtiment.
-Commander?
-Bâtiment en alerte maximale, Capitaine.
-Monsieur T'Ner?
-Il me semble détecter une signature à environ six années-lumière de distance, Capitaine, mais impossible de vous dire si il s'agit des borgs.
-Analyse de leur trajectoire?
-Parallèle à la notre.
Un dilemme se posait. Soit il s'agissait d'un écho ou d'un mauvais fonctionnement des capteurs, soit c'étaient bel et bien les borgs. Dans le doute, Sheridan ordonna au pilote d'augmenter la vitesse à distorsion 8 tout en maintenant le cap sur El-Auria. Les borgs avaient assimilé quantité de tactiques, quantité d'idées qu'ils étaient incapable de produire eux-même pour la conduite de leur dessein de "perfection", soit, une destruction de toute vie intelligente, de toute pensée individuelle, pour leur profit.
"Parasites!", se dit pour lui-même John J. Sheridan. "Ils détruisent la pensée par l'assimilation pour bénéficier du savoir d'autrui, tout en lui volant son individualité et sa créativité... Il n'y a pas d'autre terme pour les désigner..."
"Notre ennemi le plus mortel, Capitaine?"
-Hein?
-Je disais que je capte une vortex en train de s'effondrer sur bâbord, Capitaine.
"Désolée, Capitaine... J'ai oublié que vous n'étiez pas télépathe... Et je vous promet de m'efforcer de ne plus écouter vos pensées. Hum, Onezi, fin de transmission... Cérébrale."
John Sheridan se retourna pour lancer un coup d'œil à son officier tactique.
-Bouclier sur une fréquence rotative, Capitaine.
Bref silence.
-Bien, lieutenant Onezi.

-Vaisseau en approche. U-S-S Excalibur; Starfleet. Contre-mesure de détection inefficace. Préparation à l'assimilation.

-Un vaisseau en distorsion vient de passer en impulsion, distance: 25 millions de kilomètres. Une sphère borg.
-Battlestations! Lança le commander Echenina.
-Nous sommes les Borgs. Abaissez vos boucliers et rendez-vous. Nous ajouterons vos spécificités technologiques et biologiques aux nôtres. Votre culture s'adaptera pour nous servir. Resistance is futile.
-Mademoiselle Onezi, ouvrez le feu: phaseurs et torpilles! Monsieur Valari, manœuvre d'attaque alpha! Sheridan à ingénierie: monsieur Kelley, champ de force autour du réacteur de distorsion!
-Déjà fait, Capitaine.
-J'ouvre le feu.
-Manœuvre en cours, Capitaine!
-Ordinateur: ouvrir un canal de communications encrypté à tous les vaisseaux dans le secteur: présence borg confirmée. Je répète: présence borg confirmée. Possibilité de présence d'un conduit de transdistorsion. Ordinateur, répéter continuellement sur toutes les fréquences jusqu'à ce qu'il y ait une réponse.
-Transmission impossible due à un signal de brouillage borg.
-T'Ner, compensez!
Une violente secousse ébranla l'Excalibur. Onezi tirait continuellement sur la sphère borg.
-Boucliers à 74%!
-Capitaine: signal partiel reçu. Sur écran.
Sur l'écran principal de la passerelle en alerte rouge et aux lumière baissées pour permettre l'économie d'une précieuse énergie, l'image d'un Capitaine de la Flotte apparut.
-Ici le capit... drews... Cerberus... ssions de neutrinos... zone... tre...
-Pouvez-vous m'éclaircir cela, monsieur T'Ner?
Le vaisseau fut de nouveau touché. Sheridan ordonna des manœuvres d'esquive.
-Boucliers avant à 41%, plusieurs pertes à bord... Alerte intrusion! Ponts 12; 4 et 2!
La console d'un Enseigne de la passerelle explosa, le tuant sur le coup.
-Préparez vos armes! T'Ner!
-... détruit un condu... sion... arrivons pour porter... stance, Excalibu...
-T'Ner, vous avez la passerelle. Dirigez-nous vers le vortex que vous avez repéré, et esquivez-moi ces tirs Valari! Onezi, videz toutes notre réserve de torpilles si besoin est, mais faites-leur mal au maximum! Commander, vous, et vous, avec moi!
Alors qu'il entra dans le turbolift avec Echenina et les deux officiers de sécurité, Sheridan régla son phaseur sur un niveau 6, létal. Il suggéra aux autres de faire de même avant d'ordonner la descente au pont inférieur.

Les portes s'ouvrirent. Sheridan médusé, vit l'armure dorsale d'un borg face à lui, et, sans une once d'hésitation, tira à bout portant. Quatre autres étaient étendus sur le sol, désactivés. Trois officiers de sécurité, partiellement assimilés et abattus par leurs anciens camarades, étaient également allongés dans la coursive. Rengainant son arme de poing, Sheridan saisit ce qui furent les armes de deux d'entre eux et en lança une à Echenina qui la rattrapa au vol. Il demanda à l'une des membres de la sécurité où se déroulait le combat, elle indiqua le bout de la coursive, d'où, effectivement, provenaient des tirs. Les dix membres d'équipage suivirent leur Capitaine se dirigeant vers la section suivante, mais furent projetés contre une cloison, laquelle portait un point d'accès à l'ordinateur.
-Commande?
De peur que ce point ne soit éventuellement utilisé par les borgs, Sheridan tira dessus, le mettant hors-service.
-Monsieur Valari a intérêt à affiner son pilotage. Suivez-moi!

L'officier en uniforme jaune s'écrasa aux pieds de Sheridan, il venait très certainement d'être jeté d'un revers par un envahisseur. Jurant, le commander Echenina ouvrit le feu. Le tir sembla absorbé par le borg qu'elle visait.
-Ils se sont adaptés. Fréquence suivante.
Une dizaine de borgs leurs faisaient face, et les lambeaux d'un groupe d'officiers tentaient vainement de résister. L'un d'eux, fermement maintenu par un borg, sentit la morsure des tubules d'assimilation qui s'insinuèrent dans son cou. Un officier de sécurité lui tira dessus, pour éviter un nouvel adversaire.
-Sheridan à sécurité! Renforts au pont 2! Sheridan à passerelle, statut!
-Boucliers à 20%, nous approchons de la singularité. Capitaine, l'USS Cerberus est à dix minutes. Je leur ai demandé de se tenir prêts à proximité du vortex. Par ailleurs, son effondrement s'est accéléré.
-Très... Rha!... Bien, dit Sheridan en assenant un coup de crosse à un des borgs, débranchant un de ses implants, peu avant qu'un garde ne l'achève.

-Séquence de séparation terminée.
-Excellent. Statut de l'Excalibur?
-En mauvais état, Capitaine, mais nous devrions arriver à temps. D'après leur officier scientifique, une cinquantaine de borgs a investi le bâtiment. La plus grosse concentration a été contenue au pont 12, au niveau des soutes et leur capitaine se bat au pont 2.
-Oui, Sheridan est un peu comme ça, paraît-il...
Cinq officiers de plus avaient perdu la vie au pont 2. Sheridan remonta sur la passerelle avec le commander Echenina, ordonnant aux gardes d'attirer ceux des autres ponts vers le pont 12.

La passerelle avait grandement souffert. Nina Onezi terminait d'éteindre un début d'incendie quant son commandant et le premier officiers arrivèrent, arme en bandoulière, essoufflés, cassés, mais en vie.
-Statut?
-Nous arrivons à la singularité, Capitaine. Nous risquons d'être attirés si...
-La masse d'une sphère est énormément supérieure à la notre, correct, monsieur T'Ner?
-D'un facteur de... Compris, capitaine.
-Mademoiselle Onezi, ouvrez un canal vers le Cerberus et videz nos torpilles sur les borgs.
-Lances-torpilles endommagés, mais canal ouvert.
-Ici Sheridan. Capitaine Andrews, si vous avez l'intention de nous aider, c'est le moment!
-je me tâte, Capitaine.
-Allons, Capitaine, je vous signale qu'il faut plus qu'une sphère borg pour m'intimider. Conduits explosés sur ma passerelle ou pas.
-Ah! Ou pas, John! Manœuvre d'attaque multi-vectorielle delta-6. Feu à volonté.
-Monsieur Valari, cap sur ce futur ex-trou de ver, préparez-vous à ensuite inverser la poussée des réacteur. Mademoiselle Onezi, phaseurs, compensez pour les forces gravimétriques. Sheridan à sécurité. Statut des borgs?
-Sécurité, ici le lieutenant junior grade Leslie, capitaine. Nous sommes à proximité de la soute 2, une trentaine de borgs sur les trois sections proches également, j'ai plusieurs officiers blessés ou assimilés... ça ne se passe pas bien ici, Capitaine.
Echenina regarda Sheridan. Onezi regarda Sheridan. Le front de celui-ci venait de se plisser soucieux. Il devait à tout prix sauver le vaisseau, éviter qu'un seul de ces borgs ne puisse survivre.
-Reçu, monsieur Leslie... Sheridan, fin de transmission... Mademoiselle Onezi... Scellez les sections.
-Capitaine?!
-Scellez-les, Lieutenant... Monsieur T'Ner, préparez-vous à ouvrir les portes de la soute #2 ainsi que la soute elle-même.
-Mais, Capitaine!, Nous avons encore des gardes en train de comba...
-Je sais, Lieutenant, je sais, mais... Ma responsabilité, et la votre, sont, avant tout, envers le vaisseau.
La mort dans l'âme, Onezi s'exécuta. T'Ner, en revanche, le fit plus facilement: il était vulcain, et l'action choisie par le capitaine Sheridan, si regrettable soit-elle, était on ne peut plus logique. Après un silence bref, mais lourd de sens, Sheridan ordonna de continuer à tirer, puis, d'inverser l'impulsion.

Le Cerberus avait causé quelques dommages à la sphère Borg, attirée vers le vortex. Elle dépassa le bâtiment de John Sheridan, qui, bien plus maniable qu'un vaisseau tel une sphère, put se maintenir à une distance acceptable de l'horizon des évènements de la singularité. Presque à distance du cœur du vortex en fin de vie, le capitaine Andrews appela le vaisseau de Sheridan.
-John, à vous les honneurs...
-Mademoiselle Onezi, feu!
Un tir de phaseur scella le corps céleste, et une explosion suivit. La sphère n'était plus, mais à quel prix?...
Sheridan soupira, et ordonna une minute de silence, sans pouvoir s'empêcher de se demander quel avait été l'objectif de ce vaisseau Borg..

Les boucliers en alliages de titane rabattus sur la face avant du cockpit , Shadow Ger pilotait aux instruments à travers le champs d'astéroïdes. L'exercice n'était pas simple, mais le satané Ozoïdien n'avait pas son pareil pour se sortir de ce genre de situation. Le soleil rouge du système M'barack s'éloignait inexorablement derrière le hublot lattéral de la navette. Et Tanthallas, le regard sombre, le regardait disparaître peu à peu.

Les 2 compagnons venaient d'abandonner précipitamment leur confortables situations au sein de l'Empire Universe et de Starfleet. Tout du moins, c'est l'impression qu'ils cherchaient à donner.

Le vieux Plentropien était un homme simple, discret et doté d'une conception de l'honneur bien à lui. Il avait oeuvré sans compter au développement de l'empire en concentrant ses recherches et ses moyens de production sur la fabrication de modules qui seraient utiles à tous les membres : Cargos, collecteurs, modules de transport de troupes....

Ce choix, librement pris, lui avait fait prendre beaucoup de retard sur son développement personnel, mais cela lui importait peu. Il voulait croire en l'esprit d'équipe. Aussi, il avait équipé une grande partie de l'empire de ses modules à prix raisonnables ou gratuitement si le commanditaire fournissait les ressources. Les résultats financiers s'en ressentaient un peu, mais... l'esprit d'équipe se disait-il....

Par la suite, il avait été assez contrarié que certains membres de l'empire mettent sa production locale en concurrence en achetant des modules à très bas prix « hors empire » et en revendant cette production exotique avec un substantiel bénéfice (mais toujours un poil moins cher que les prix que lui pratiquait). Son engagement total envers l'empire s'en était grandement fragilisé. Il avait ressenti cette pratique purement spéculative comme un affront personnel...

Il avait pourtant su réagir à cet affront en diversifiant sa production et se spécialisant sur des produits moins facile à toucher hors empire (cargos plentropien, collecteurs de 3ème générations).
Il montrait ainsi que sa vie était foncièrement tournée vers le commerce.

Puis, les guerres survinrent. Les guerres qui fragilisèrent encore un peu sa foi en l'empire. Des guerres où seule la fin justifiait les moyens. Tout d'abord l'OTAN où l'infâmie nous poussames à y placer un espion rémunéré à grands frais. Il ne suffisait plus alors qu'à fondre sur l'ennemi, connaissant sa position, ses forces en présence.... systématiquement conclu par un pillage... Le plentropien perdit peu à peu son estime pour le genre humain, tout du moins pour cette frange adepte de la victoire facile et sans honneur. Sentiment d'autant plus désagréable qu'il s'était lui aussi résigné au pillage pour continuer à produire ses modules. Il ne valait guère mieux qu'eux.

Il sentit le lien se rompre lorsque Starfleet s'engagea dans une guerre de « dupes » contre l'ADA.
Le premier assault montra que la force de frappe de l'empire « samouraï » et ses techniques de combat spatial les rendaient bien difficile à atteindre. La solution adoptée fut le harcellement des individus les plus faibles, en groupe et à une heure où on ne pouvait attraper l'ennemi que dans son lit... Tanthallas se souvenait avoir vu un holodocumentaire sur le réseau Visio/share à propos d'un animal terrien aujourd'hui disparu appelé la Hyene. Sa méthode de chasse ressemblait furieusement à la méthode employée par l'empire. Son compagnon ozoïdien n'avait pu s'empêcher de lui faire remarquer que la hyene chassait ainsi dans le seul but de se nourrir.... pas de s'enrichir.

Tanthallas et Shadow Ger avaient également participé aux débuts de cette guerre. Cette fois ils avaient choisis d'opérer avec leur seule flotte. Le plentropien se chargeait des combats spatiaux et l'ozoidien des combats terrestres.

Lorsque le leader de l'ADA dénonça les opérations de la FPU-S, Tanthallas s'aperçut qu'il avait participé involontairement au harcellement de Ghost Dimitri. Le lendemain d'une opération durant laquelle il avait subi 4 assauts, le plentropien était passé chez lui, fracasant 100k soldats et quelques vaisseaux suite au décollage automatique. Il avait donc prit la décision d'indemniser cet ADA en lui livrant quelques modules de transport de troupe et des cargos (des C270 qui s'ennuyaient au fond d'un hangar).

Décidément, il ne pouvait continuer dans cette voie qui , chaque jour, lui faisait renier ses principes. La décision était prise, il fallait qu'il quitte cet empire... Mais pas sans un dernier coup d'éclat.

Il voulait qu'on se souvienne de lui tout autant que dénoncer symboliquement ce qui l'avait le plus dérangeait dans l'évolution de l'empire. L'idée d'une belle prime sur la tête du pingoin du département espionnage le fit sourire. Surprendre celui qui se sentait insurprenable.... « Pour sur que ça va lui irriter l'hémoroïde » dit-il tout bas en riant d'avance de sa mauvais blague.

Shadow Ger plaça donc les explosifs dans les hangars de la compagnie. Il fallait mettre la dose pour espérer détruire l'ensemble des modules de transport de troupe et des cargos stockés. Pendant ce temps, Tanthallas contacta son conseiller au Crédit Spatial et lui fit mettre l'intégralité de ses avoirs sur la tête du pingoin....

La navette sortait du champs d'astéroïde. L'ozoïdien se tourna vers le vieux plentropien....
- « Alors, Amiral... quelle est la misssssssion ? »

Tantallas venait de tout laisser derrière lui. Il sentait que c'était la meilleure chose à faire. Pourtant il avait un petit pincement au coeur en pensant aux quelques bons compagnons qui ne comprendraient pas son geste.

- « Ne m'appelle plus Amiral, compagnon, mais si tu veux un dernier ordre... alors nous quittons Empire Universe... Cap sur l'inconnu !!! »

Fin du concours de RP, vote en cours.